Mots français d’origine allemande : le fin mot de l’Histoire

Le saviez-vous ? Ces 5 mots français sont d’origine allemande !

 Quels mots français d’origine allemande connaissez-vous ?

L’apprentissage d’une langue est un héritage de l’Histoire : au fil des siècles, c’est elle qui façonne les mots que nous utilisons et la manière dont nous les prononçons. Alors comme chaque 22 janvier depuis 2003, la Journée franco-allemande célèbre bien plus que l’amitié renouée entre les frères ennemis d’hier : elle rend hommage à une généalogie riche et plusieurs fois centenaire.

Saviez-vous par exemple que le français était fréquemment parlé dans le Berlin du XVIIIe siècle ? C’est en fuyant le pouvoir total du roi Louis XIV que les Huguenots emportèrent dans leurs calèches la langue de Molière, que le formidable rayonnement culturel porté par les Lumières appellera bientôt langue de Voltaire. Héritage de cette influence, le vocabulaire usuel allemand s’est alors enrichi d’une myriade de mots d’origine française : die Apotheke (la pharmacie), das Büro (le bureau), die Chaussee (la route de campagne), die Garderobe (le vestiaire), der Friseur (le coiffeur), die Bulette (la boulette de viande).

Une infographie illustre les mots français d'origine allemande

Illustration de Marine Ropton

Les mots d’origine allemande, une facétie de l’Histoire

L’Histoire qui lie le français et l’allemand est pourtant peu commune : elle est même singulière. L’usage du français, qui était encore largement parlé dans la région de Berlin avant 1805, diminua aussi subitement que la menace napoléonienne grandit. C’est en perdant son influence sur la Prusse que le français s’est paradoxalement enrichi de mots d’origine allemande.

Pour célébrer cette histoire commune, nous avons décidé de mettre en image 5 mots d’origine allemande. En choisissant d’illustrer l’étymologie des mots « asticoter », « trinquer », « vasistas », « képi » et « fifrelin », c’est cet héritage que nous avons décidé de mettre en valeur : une aventure facétieuse, marquée par les situations cocasses, les approximations phonétiques et les quiproquos. Or ce sont tous ces petits aléas qui font l’histoire d’une langue. Et une langue qui a une histoire est une langue vivante : elle ne meurt jamais vraiment.

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