Apprenez comment saluer partout dans le monde

Comment se salue-t-on dans les différents pays ? Dans ce guide, nous vous expliquons comment saluer et que dire selon l’endroit où vous vous trouvez.
saluer

« – Salut, [smac, smac] ça va ?
– Oh, rien de spécial… Comme il a fait beau ce week-end, je suis allé courir et on a fait un barbecue dans le jardin.
– Ah, super… Et le PSG qui a perdu, la catastrophe…
– Ouais…
– Et ce qui se passe en Grèce, c’est horrible…
– Ben ouais…
– Bon allez, bonne journée ! [smac, smac] »

Le plus souvent, lorsqu’on se dit bonjour, on reste ensuite à papoter un peu. Parler de la pluie et du beau temps, de tout et de rien, bavarder, faire la causette : il y a plusieurs manières de définir ces banalités échangées au quotidien. Beaucoup affirment que le but ultime de ces conversations est d’éviter les silences embarrassants. Mais comment saluer quelqu’un si vous ne connaissez pas la langue ? La communication par les gestes devient alors un personnage à part entière.

Voyons comment saluer dans différents pays, langues et cultures : un mélange de désarroi, de rires nerveux et de peur du ridicule.

En Allemagne, le contact physique n’est pas toujours de bon goût. Les jeunes se donnent parfois l’accolade mais de manière générale, on se sert la main, et dans certains cas un hochement de tête fait l’affaire. La façon dont on se salue dépend des régions ; au Nord, il est courant de dire « Moin Moin » alors qu’au Sud, le « Servus » est d’usage. Dans le doute, un simple « Hallo! » ou « Guten Tag » et le maintien d’une distance de sécurité restent une valeur sûre.

En Autriche, on se salue par un « S/Zervas ». Les Autrichiens ne sont généralement pas très portés sur la parlote, mais donnent une importance particulière aux titres. Si vous vous adressez à un professeur d’université, assurez-vous donc de savoir quel est le sien. Les femmes se saluent par deux bises de droite à gauche, les hommes parfois aussi. Une poignée de main est toujours appropriée.

Au Brésil, les gens se font également la bise même si, comme en France, le nombre varie, notamment selon les régions. Les salutations incluent « Oi » ou « E aí » ainsi que le fameux
« Tudo bem? ». Pour ce qui est de la conversation, le football prévaut sur tous les autres sujets.

Les Bulgares se font également la bise de droite à gauche et ont cette particularité d’intégrer des mots étrangers dans diverses situations quotidiennes. Ils utilisent par exemple « Ciao » pour dire au revoir ou encore « Merci », comme en français. Ainsi, il se peut que vous quittiez un café en disant « Ciao, merci! ».

En Espagne, les filles se font deux bises, souvent en agrippant l’autre personne en même temps. Les Espagnols ne sont pas de grands adeptes du serrement de main ; personne n’est contagieux ! On serre la main à son chef le premier jour, et encore… Les bavardages sont fréquents et les sujets favoris sont le temps et le football, comme dans beaucoup d’endroits dans le monde.

Aux États-Unis, on se salue comme dans les films : avec une accolade. Il y a aussi des versions officieuses comme le high five. Et comme dans les films, les salutations sont accompagnées d’un « What’s up? » ou « How are you doing? ». Et les bavardages n’en finissent plus.

En France, on se dit « Bonjour » ou « Salut » et on se fait la bise une, deux, trois voire quatre fois selon la région. À partir d’un certain âge, il est normal de vouvoyer son interlocuteur.

Les Hollandais ne font la bise qu’aux membres de leur famille, et la situation peut autrement devenir gênante. En cas de doute, il vaut donc mieux serrer la main. Les Hollandais se disent au revoir avec l’expression « Doei doei! » ou « De mazzel! ».

En Italie, que ce soit le soir, le matin, le jour, la nuit, en arrivant ou en partant, un mot suffit :
« Ciao ». On salue la famille et les amis avec deux bises, de droite à gauche. Contrairement à d’autres pays où l’usage de la salutation formelle se perd, on différencie encore entre salutation formelle et informelle.

Au Japon, il n’y a en principe aucun contact physique. On se salue par une légère révérence, sans contact ni parole. Si l’on tend la main, on baisse le regard en signe de respect. On réserve les bavardages pour après le travail.

En République Dominicaine, on se salue avec une légère collision ou avec le poing pour les hommes, avec une bise sur la joue droite pour les femmes. On se donne parfois l’accolade, mais en restant prudent avec le flirt propre au charisme dominicain ! La conversation démarre souvent par « ¿Qué dicen? », à quoi on répond « To ta bien ». Au revoir se dit « A po ta to ».

Les Britanniques chuchotent un « How’s it going? » ou prononcent un son ressemblant vaguement à « Alright? » pour se saluer, pendant qu’ils se font une bise rapide ou se serrent la main. Si vous faites deux bises, on vous dira certainement sur un ton légèrement moqueur que c’est « très continental ». La météo reste une valeur sûre dans l’art de la conversation.

Si on vous présente l’ami d’un ami en Suède, celui-ci vous serrera la main ou vous fera une courte accolade. On peut aussi combiner le serrement de main et l’accolade, ou se donner de petites tapes dans le dos. On lance un « Hej » ou un long « Heeeeej » si la personne vous a manqué, et on parle généralement du temps ou, si c’est la saison, de l’Eurovision. (Oui, moi aussi j’ai été surprise d’apprendre qu’ils ne parlent pas de ABBA).

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Cristina Gusano

Cristina Gusano a commencé à parler avant même d'apprendre à marcher, et certains disent d'ailleurs que depuis, elle ne s'est plus jamais arrêté. Cristina a étudié l'histoire de l'art et s'est spécialisée en communication, réseaux sociaux et marketing culturel. Elle vit à Berlin depuis 2011 et a rejoint Babbel en tant que rédactrice en 2015. Plutôt que d'envoyer des e-mails, elle préfère écrire des lettres de la vieille école à sa famille et ses amis. Elle aime aussi chantonner en pédalant.

Cristina Gusano a commencé à parler avant même d'apprendre à marcher, et certains disent d'ailleurs que depuis, elle ne s'est plus jamais arrêté. Cristina a étudié l'histoire de l'art et s'est spécialisée en communication, réseaux sociaux et marketing culturel. Elle vit à Berlin depuis 2011 et a rejoint Babbel en tant que rédactrice en 2015. Plutôt que d'envoyer des e-mails, elle préfère écrire des lettres de la vieille école à sa famille et ses amis. Elle aime aussi chantonner en pédalant.