Ces expressions des années 90s en anglais qui mériteraient un comeback

Les années 90s en anglais ont été marquées par de nombreuses expressions de la pop culture. Voici celles que nous préférons !
Les années 90s en anglais ont été marquées par de nombreuses expressions de la pop culture. Voici celles que nous préférons !

Aaah, les années 90s : une décennie colorée, débordante de films, de musique et d’inspirations vestimentaires qui nous influencent encore aujourd’hui. C’était l’époque des casquettes portées à l’envers et des jeans larges, des vestes fluo et des sacs banane, des premiers jeux vidéos et des Pogs, alors que les médias sociaux n’existaient pas et que l’ombre du bug de l’an 2000 effrayait toute une génération. Pas étonnant que les expressions des années 1990s utilisées en anglais nous rendent nostalgiques !

Les années 90s nous ont également apporté certains des moments parmi les plus iconiques de la culture pop. Des Spice Girls à Britney Spears, en passant par les Tamagotchis, les Tortues Ninjas et Hartley Cœurs à Vif, la dance, les pubs pour 7up et les vêtements DDP. S’il y a des choses qu’il vaut mieux laisser aux années 90s, d’autres, comme l’argot novateur et parfois absurde des années 90, doivent faire leur retour au plus vite. Voici quelques-unes de nos préférées.

Les meilleures expressions des années 90s en anglais

talk to the hand (‘cause the face ain’t listening)

Signification : « Je ne veux plus engager la conversation car je n’aime pas ce que tu dis ».

Les années 90s ont été une décennie optimiste, mais cela ne signifie pas que les gens étaient polis. Selon un article de Grammarphobia (en anglais), cette phrase est apparue pour la première fois dans une annonce d’un journal du Wyoming en octobre 1996. La publicité représente un cow-boy de dessin animé encourageant les gens à voter. Il tend la main, et dit : « Si vous ne votez pas, parlez à votre main car le visage ne comprend pas. »

Ce sentiment s’est rapidement répandu dans toute l’Amérique, et a traversé l’Atlantique en 1998 lorsqu’il a été publié dans un numéro du Times. Malheureusement, presque tout le monde a cessé d’utiliser cette expression en anglais, à la fin des années 90s, à part peut-être Yelle et Michael Youn. Mais peut-être que si nous nous y mettons toutes et tous ensemble, nous pouvons la ramener sur le devant de la scène ? 

“All that, and a bag of chips

Signification : vraiment, vraiment bien

Affirmer qu’une personne est « all that » à la fin des années 80s était le comble du compliment. Mais comment faire en sorte d’être encore meilleur·e quand on est déjà « tout ça » ? En y ajoutant un… paquet de chips, bien sûr !

L’expression “all that, and a bag of chips” est apparue pour la première fois en 1991 dans un article sur les « slanguages » des jeunes, ce qui implique qu’elle existait déjà avant. Elle n’a cependant pas été diffusée en prime time avant le 1er février 1993, lorsqu’elle a été prononcée dans un épisode du Prince de Bel-Air. À partir de là, sa popularité a explosé et cette expression typique des années 1990s en anglais est devenue si courante qu’elle a perdu tout le potentiel « cool » qu’elle aurait pu avoir.

Smell ya later

Signification : adieu (et tu sens)

Popularisée dans les années 90s par Bart Simpson, cette ingénieuse subversion de l’adieu typique « see you later » (à plus tard) a perdu en popularité depuis le début des années 2000. L’expression a connu son apogée en même temps que Les Simpsons, la sitcom animée qui dépeint depuis plus de trente ans la vie de famille américaine avec ses personnages jaunes très appréciés. L’expression est également apparue dans un des premiers jeux Pokemon, sorti en 1996.

Les Simpsons ont été une véritable locomotive culturelle à la fin du XXe siècle, et ce n’est même pas la seule phrase qu’ils ont contribué à lancer dans le grand public. D’autres phrases d’accroche rendues populaires par le programme incluent « eat my shorts », « Ay Caramba! » et « Hey! Quit it! » Non, aucune de ces phrases n’a été inventée, mais dans les années 80s et 90s, Les Simpson était la série la plus populaire, et de loin.

So sue me!

Signification : « J’ai fait quelque chose de mal, mais qu’allez-vous y faire ? »

Grâce à l’avènement de la télévision, les années 90s ont été celles de la médiatisation des affaires judiciaires majeures… jusqu’à devenir partie intégrante des expressions les plus populaires en anglais. Une affaire en particulier a propulsé cet argot populaire des années 90s au premier plan de notre conscience collective : les Beatles ont intenté un procès à Apple Computers parce qu’ils possédaient une société holding appelée Apple Corps et estimaient qu’Apple Computers leur volait la vedette. Fair play ! Bien que cette affaire s’étende sur plusieurs décennies, elle est allée crescendo en 1991 lorsque Apple Computers a introduit un son système dans le Macintosh System 7 appelé « Sosumi ».

Provocateur ? Peut-être. Mais les Beatles ont fini par gagner l’affaire. L’expression a depuis perdu de sa popularité, mais (fait amusant) il existe sur le marché une sauce tellement épicée qu’on l’a appelée So Sue Me. Vous avez été prévenus.

I know you are, but what am I?

Signification : une réponse aux insultes qui l’emporte au final

Cette répartie géniale est apparue pour la première fois dans les cours d’école du monde entier après la sortie dans les salles obscures du film de 1985, Pee-Wee Big Adventure, réalisé par Tim Burton. Le personnage principal, Pee-wee, est en train de vaquer à ses occupations quand Francis, la brute locale, exige le vélo de Pee-wee. Quand Pee-wee refuse et que Francis l’insulte, Pee-wee dit « I know you are, but what am I ? » encore et encore jusqu’à ce que Francis craque. Une véritable leçon de résilience, vous serez sûrement d’accord. 

Cette expression en anglais typique des années 90s a été utilisée par les enfants et les adultes du monde entier tout au long de la décennie, leur permettant de sortir la tête haute de n’importe quelle joute verbale. Aujourd’hui, cette répartie est devenue un peu kitsch, mais on l’entend encore parfois dans les cours de récré des États-Unis.

the bomb

Signification : argot des années 1990 pour « génial » ou « super »

L’expression anglaise “the bombest directement tirée du film culte de Spike Lee, Clockers, sorti en 1995. Tout au long du film, le personnage principal décrit Chuck D comme « la bombe ». Cependant, l’usage de cette expression remonte à l’époque du jazz, où elle était utilisée pour décrire des performances musicales explosives. 

Elle n’a été définie pour la première fois que dans la parution en 1994 du livre Black Talk: Words and Phrases from the Hood to the Amen Corner. L’auteur Geneva Smitherman définit cette expression comme suit : “THE BOMB 1) The height of something; the ultimate quality of anything. [« LA BOMBE 1) La hauteur de quelque chose ; la qualité ultime de toute chose.] 2) An outstanding grade of marijuana.” [2) Une qualité exceptionnelle de marijuana. »] Bon à savoir, merci Geneva !

What’s crackalackin’?

Signification : Qu’est-ce qu’il se passe ?

Cette phrase des années 90s a peut-être été utilisée pour la première fois par Snoop Dogg dans la chanson de Gorillaz « Welcome to the World of the Plastic Beach » (ou du moins, il s’en attribue le mérite). Le sens est abstrait et difficile à comprendre, même en contexte.

  • ‘Cause I’m rollin’
  • Deep holin’
  • Click clacking
  • Crack-a-lacking

Cependant, tout au long des années 1990, l’expression “What’s crackalackin’?” a été utilisée comme un substitut optimiste à « Comment vas-tu ? » par les artistes hip-hop et les enfants qui les idolâtraient aux États-Unis. Déjà, c’est un allongement de la phrase « What’s crackin’ ? » Cette phrase est une manière nettement plus optimiste de demander à une personne comment elle ou il va, et si nous avons bien besoin de quelque chose en ce moment, c’est de plus d’enthousiasme. Une expression emblématique des années 90s en anglais, qui devrait être remise au goût du jour, immédiatement !

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