L’anglais, c’est de l’anglais. Well, pas tout à fait ! Les différences entre l’anglais américain et l’anglais britannique sont parfois aussi grandes que l’Atlantique ou bien au contraire si subtiles que seul un œil (ou une oreille !) d’expert parvient à les détecter. Et comme si le jeu des différences n’était pas assez compliqué, certaines similitudes apparentes peuvent aussi s’avérer trompeuses – et provoquer des effets comiques bien involontaires. Le nouveau cours Babbel « L’anglais américain et l’anglais britannique » met enfin de l’ordre dans la confusion linguistique et culturelle qui règne entre Big Ben et la Statue de la Liberté.
Qu’il soit américain ou britannique, l’anglais s’est élevé au fur et à mesure des années au rang de langue mondiale universelle. Lingua franca du monde des affaires, l’anglais est utilisé comme langue officielle dans de nombreuses organisations internationales et est la première langue étrangère apprise dans la plupart des pays du monde. Mais quel est le « vrai » anglais ? Tandis que certains ne jurent que par le Queen’s English ou Oxford English, d’autres objectent que l’anglais le plus parlé est l’American English et que celui-ci a donc plus de poids.
Difficile de mettre les deux camps d’accord – il ne nous reste donc plus qu’à passer les (subtiles) différences à la loupe et essayer de s’y retrouver. Si vous avez par exemple une soudaine envie de chips, deux options : soit vous êtes aux États-Unis et commandez des ‘chips’, soit la fringale vous a pris en Angleterre et il vous faudra acheter des ‘crips’. Si vous vous trompez et commandez des ‘chips’ londonienne : pas de problème ! Vous ne mourrez pas de faim mais ne vous étonnez pas qu’on vous serve des frites qui, aux États-Unis, sont appelées ‘french fries’ ! Vous me suivez ? Pour vous aider à vous y retrouver dans ce chaos semé d’embûches, Babbel lance donc un nouveau cours avec des exercices d’écriture, de prononciation et de grammaire ainsi que des excursions dans le monde merveilleux du langage familier qui vous permettront d’assimiler les différences qui règnent actuellement entre les deux dialectes.
Car si le monde dans lequel nous vivons bouge, la langue est elle aussi soumise à des changements constants. Lorsque la langue anglaise, en 1620, traversa l’Atlantique avec les premiers colons, elle trouva en Amérique la liberté de poursuivre son évolution. Au contact de nouvelles plantes (le pacanier et le caryer par exemple), d’animaux inconnus (serpent à sonnette, l’opossum) et de caractéristiques géographiques encore jamais vues (ligne de partage des eaux, falaises), une extension de l’anglais traditionnel s’avérait tout simplement incontournable. Quelques mots de la langue des populations indigènes sont également venus enrichir le corpus de la nouvelle langue anglaise (‘moose’ – orignal, mocassin).
Au Moyen-âge, l’Angleterre se trouva 300 ans sous domination française ce qui n’a pas été sans conséquence pour la langue anglaise. De nombreux mots furent empruntés au français et l’orthographe de beaucoup de ces termes a, des siècles plus tard, été simplifiée par les Américains selon la devise « ça s’écrit (désormais !) comme ça se prononce ». L’orthographe britannique, inspirée du français, de ‘metre’ et ‘theatre’ est ainsi devenue ‘meter’ et ‘theater’ en version américain. Les puritains américains voulaient un anglais encore meilleur que celui parlé en Angleterre. C’est pourquoi Noah Webster, dont le dictionnaire – toujours en vente de nos jours – fut publié pour la première fois en 1828, simplifia l’orthographe par exemple en supprimant le ‘u’ muet de mots comme ‘flavour’ et ‘colour’ (également empruntés au français).
La langue suivit le mouvement des occupants direction l’Ouest profond, sauvage et – il faut bien l’avouer – un peu plouc. C’est sur les bateaux à aubes du Mississippi que faisaient office de tripots flottants qui naquirent de nouveaux termes tels que ‘wild card’ (Joker) et ‘pass the buck’ (faire porter le chapeau). La conquête progressive de l’Ouest par les colons marqua ainsi la fin de la langue parfaite dont rêvait Webster. L’anarchie se propagea, dans le pays comme dans la langue.
Bien sûr, beaucoup de mots n’ont pas réussi à traverser l’Atlantique. Quand un Américain parle de ses ‘pants’ (pantalon), l’Anglais, lui, porte toujours ses ‘trousers’ (et les ‘pants’ en dessous des ‘trousers’). D’autres termes ont, eux, survécu à la traversée mais leur signification a complètement changé : le mot britannique ‘football’ par exemple est utilisé aux États-Unis pour un sport qui se joue avec les mains ! Allez comprendre ! Alors, pour tous ceux qui veulent faire (et connaître !) la différence, le nouveau cours Babbel est fait pour vous !
L'anglais américain et l'anglais britannique
L’anglais, c’est de l’anglais. Well, pas tout à fait ! Les différences entre l’anglais américain et l’anglais britannique sont parfois aussi grandes que l’Atlantique ou bien au contraire si subtiles que seul un œil (ou une oreille !) d’expert parvient à les détecter. Et comme si le jeu des différences n’était pas assez compliqué, certaines similitudes […]