Avec des joueurs venus du monde entier pour disputer le prestigieux tournoi, les vestiaires de Roland Garros se transforment chaque année en une vraie tour de Babel. Quelles langues parlent les joueurs et joueuses de tennis ? Comme vous allez le découvrir, certains joueurs de tennis sont de vrais polyglottes !
Novak Djokovic
Ce n’est pas un secret, l’actuel n° 1 mondial est également le n° 1 des polyglottes. En plus de maîtriser le revers à la perfection, il peut se targuer de parler serbe, croate et anglais couramment, ainsi qu’allemand, italien et français. Rien que ça ! Le Serbe est d’ailleurs un fervent défenseur du multilinguisme.
Selon lui, parler plusieurs langues étrangères est dans son pays natal non seulement assez commun, mais c’est aussi une qualité particulièrement appréciée. Sa motivation ? Pouvoir communiquer avec les gens dans leur langue maternelle et se faire comprendre partout où il voyage. Effectivement, dans sa profession, ce ne sont pas les occasions qui manquent.
Serena Williams
L’Américaine aux multiples talents n’a pas fini de nous étonner. N° 1 mondiale, elle a fondé sa propre marque de vêtements, a été sacrée meilleure joueuse de tennis tous les temps par Monica Seles en personne et… est polyglotte. En 2013, après sa victoire face à Victoria Azarenka au tournoi de Rome, elle déclame son discours en italien. Elle récidive quelques semaines plus tard, suite à la finale qu’elle remporte à Roland Garros, en s’adressant au public, puis aux journalistes, dans la langue de Molière. Simply the best.
Roger Federer
Avantage : Suisse ! Même dans le domaine des langues étrangères, Roger Federer est en position de force avec cinq langues à son actif. Tout comme bon nombre de ses compatriotes, il a appris deux langues dès son enfance : le suisse allemand ainsi que le hochdeutsch, (« haut allemand », l’allemand pratiqué en Allemagne).
L’anglais et le français sont venus plus tard compléter son jeu, ainsi que le suédois, dont il a appris les bases au contact de son ancien entraîneur Peter Lundgren, et enfin l’italien et l’espagnol, langues dans lesquelles il est capable de répondre aux journalistes. Son secret ? La pratique : Federer passe en moyenne une heure avec les médias après chaque rencontre, et essaye toujours de s’exprimer dans la langue locale quand il le peut. D’ailleurs, rien que pour l’entendre haranguer le public parisien en français, on aime le voir gagner.
Martina Hingis
La puissance de frappe de l’ancienne joueuse de tennis suisse n’a d’égal que ses talents linguistiques. Entre le suisse allemand, l’allemand, le tchèque, l’anglais et le français, elle nous a toujours impressionnés sur et en dehors des courts. Encore un record à battre ?
La New French Generation
Le français reste une des deux langues officielles du tennis, mais la nouvelle génération n’échappe pas à l’obligation de parler anglais sur les courts internationaux. Sans être nécessairement des polyglottes accomplis, la plupart de nos joueurs de tennis sont au moins bilingues en anglais : Lucas Pouille, Alizé Cornet, Gaël Monfils, Gilles Simon… Même s’ils sont parfois trop timides pour l’admettre, comme dans cette interview où Tsonga termine sur ces mots : « J’ai honte des fois ». Eh bien pas nous ! Si son accent n’est peut-être pas à la hauteur de son service ébouriffant, il reste largement de quoi en être fier.
Nelson Monfort
La liste ne serait pas complète sans cette figure du sport devenue culte grâce à ses talents de journaliste-interprète, et qui ne cesse de nous enthousiasmer avec ses interviews de joueurs de tennis traduites en simultané par… lui-même. Qui donc ? Nelson Monfort bien sûr ! Si les Français adorent le taquiner sur son accent, il n’en reste pas moins que beaucoup doivent envier, dans leur for intérieur, sa facilité à jongler entre les langues.
Car il n’en maîtrise pas moins de cinq : le français (il avoue d’ailleurs accorder une attention toute particulière au bon usage de sa langue maternelle), l’anglais, l’espagnol, ainsi que l’italien et l’allemand. Ses traductions ne sont toutefois pas toujours exemptes d’écarts, comme il l’admet lui-même avec bonne foi. Avec Nelson, gare aux rebondissements !