Vous aimeriez apprendre à voyager seul ? Babbel vous aide à faire le grand saut !
Apprendre à voyager seul avec Babbel
Quel est le profil type du voyageur solitaire ? Un homme célibataire bronzé d’une vingtaine d’années en t-shirt sans manches et short de surf ? Eh bien, les temps changent. Au cours des dernières années, il y a eu un revirement dans la démographie : voyager seuls est devenu tendance. On constate une augmentation du nombre de femmes, de personnes en couple et de quadras.
Et ce phénomène est global : une personne sur quatre est partie voyager seule lors de son dernier voyage à l’étranger. La peur de voyager seul s’atténue lentement, et pas seulement dans le monde du voyage.
Apprendre à voyager seul : Comment expliquer cette tendance ?
Les grandes évolutions sociétales et technologiques sont à l’origine de l’engouement pour les voyages en solo. Les gens se marient et ont des enfants plus tard, ce qui leur donne plus de temps dans la vingtaine pour partir à l’aventure. Les exigences et les contraintes de notre vie professionnelle ont également évolué. Les horaires de travail hétéroclites compliquent les projets de voyage à plusieurs. Il n’a jamais été aussi facile de travailler à distance, que ce soit dans une auberge en bord de mer au Mexique ou dans un charmant hôtel du centre-ville de Lisbonne. Les déplacements se sont démocratisés : les vols bon marché et les réservations en ligne offrent énormément de souplesse, et le nombre d’offres de voyages sur mesure ne cesse de croître. Autant de facteurs qui facilitent dorénavant le voyage « solo ».
Et puis grâce à l’avènement des réseaux sociaux, on n’est jamais vraiment isolé·e. Le sentiment de solitude tant redouté par l’aventurier·ère solitaire peut être apaisé d’un simple appel WhatsApp, ou d’un ping-pong de commentaires sur une photo postée sur Facebook. On peut partager ses expériences en temps réel avec les amis et la famille, où qu’on soit. Des plateformes comme Instagram et SnapChat nous encouragent constamment à raconter nos aventures au fil des lieux, et des rencontres.
Voyager seul peut être une expérience particulièrement enrichissante.
Voici 5 raisons pour lesquelles vous devriez apprendre à voyager seul !
1. Pour préparer vraiment facilement votre voyage
Certains moments de la vie se prêtent particulièrement bien aux voyages collectifs : pendant les vacances scolaires, entre deux semestres universitaires, lorsqu’on est à la retraite… C’est toujours plus facile d’organiser un voyage en groupe lorsque l’agenda est le même pour tout le monde. Mais les contraintes professionnelles ou familiales rendent parfois difficile la synchronisation des emplois du temps.
Apprendre à voyager seul, c’est apprendre à maîtriser tous les aspects de son aventure : c’est vous qui décidez de votre programme, de l’ordre et du rythme de vos activités. Vous pouvez choisir votre itinéraire et décider de ne pas le respecter. Vous maîtrisez votre budget, sans avoir à faire de compromis.
2. Apprendre à voyager seul pour sortir de sa zone de confort
Voyager est souvent déconcertant… et c’est d’autant plus vrai lorsque vous décidez d’apprendre à voyager seul. Mais c’est d’abord et surtout le meilleur moyen de satisfaire votre curiosité naturelle.
Avez-vous déjà entendu parler de l’effet de projecteur, le fameux spotlight effect en anglais ? Ce concept définit notre tendance inconsciente à surestimer l’attention que l’autre peut nous porter. Certaines études montrent que l’effet de projecteur augmente lorsqu’on est seul·e, et possède un fort pouvoir d’inhibition. Lorsqu’on veut apprendre à voyager seul, l’une des priorités est donc de s’affranchir de ce frein majeur.
Changer de paradigme encourage l’introspection. Alors sortez de votre zone de confort ! C’est seulement en vous affranchissant de vos repères habituels que vous pourrez en apprendre plus sur vous-même. En faisant l’effort de changer vos habitudes, la nouveauté devient la norme. Être invité·e à un mariage en Indonésie ? Prendre des cours de tango à Buenos Aires ? À vous les découvertes et les expériences insolites !
3. Apprendre à voyager seul pour rencontrer de nouvelles têtes
Il n’y pas que les situations qui sont nouvelles. Les rencontres le sont aussi. Voyager par ses propres moyens n’implique en aucun cas de se priver de la compagnie des autres. Nous nous nourrissons de ces rencontres fortuites, de ces amitiés qui se nouent par hasard, sans raison particulière. Apprendre à voyager seul, c’est s’affranchir enfin des contraintes sociales habituelles. Mettez en avant vos expériences ; vos conversations n’en seront que plus enrichissantes, au même titre que celles de vos nouvelles rencontres. Quel meilleur moyen de voir le monde d’un œil nouveau ?
Autre avantage : voyager par vos propres moyens attirera immanquablement la bienveillance des locaux sur votre démarche. C’est une occasion unique d’en apprendre plus sur le pays que vous êtes en train de découvrir, et de comparer votre ressenti à la réalité de la situation. Petit conseil : pour être certain·e·s de ne pas rater le coche, pensez à remettre à jour vos connaissances en langue avant votre départ.
4. Apprendre à voyager seul pour gagner en autonomie
L’instinct grégaire du backpacker est beaucoup plus qu’une simple appétence sociale : c’est un véritable mécanisme de survie. Même si vous vous sentez inhibé·e et que vous avez tendance à éviter les contacts sociaux avec les gens du coin, vous aurez inévitablement besoin de leur aide pour quelque chose. Qu’il s’agisse de faire une réservation dans un hôtel, de demander votre chemin ou de commander à manger, vous ne pouvez pas évoluer sans communiquer.
Passer outre les barrières linguistiques et surmonter votre maladresse sociale n’est pourtant qu’une étape. Si vous optez pour la formule « sac-à-dos + chaussures de rando », vous allez littéralement devoir trimballer votre vie partout où vous irez, comprendre le fonctionnement des transports parfois peu fiables et peut-être redoubler d’inventivité pour vous nourrir régulièrement. Vous y prendrez même plaisir !
Lorsque vous reviendrez à votre routine d’origine, vous pouvez être certain·e·s que vous trouverez votre rythme de vie plus lent que dans vos souvenirs. Et il est probable que ces fastidieuses tâches qui empoisonnaient votre existence vous sembleront soudain très simples à accomplir.
5. Voyager seul pour désacraliser sa vie professionnelle
Dans les années 1930, l’économiste John Maynard Keynes théorisait le recours prochain à la semaine de quinze heures, grâce aux innovations technologiques et à l’automatisation des tâches. Et pourtant, nous n’avons jamais autant travaillé qu’aujourd’hui. Notre vie professionnelle affecte notre identité, et il est parfois difficile de s’en affranchir. Par exemple, que répondre à la sempiternelle question « Vous faites quoi dans la vie ? » lorsqu’on est sans emploi ?
Pour ceux d’entre vous qui mettent leur activité en pause le temps d’un voyage, il s’agit d’un véritable challenge. Alors, autant accepter cette partie de vous, quitte à vous découvrir de nouveaux talents. Travailler chez l’habitant, tenir la réception d’une auberge de jeunesse, donner des cours de langue, enseigner la plongée… Pourquoi ne pas profiter de l’aventure pour donner vie à vos rêves, et devenir ce que vous avez toujours rêvé d’être ? Peut-être découvrirez-vous une nouvelle vocation. Ou peut-être passerez-vous simplement un moment exceptionnel.