Il n’y a pas d’âge pour faire un séjour linguistique en anglais
La vie est pleine de surprises. Et la plus belle, c’est certainement de se rendre compte qu’on est capable de bien plus qu’on ne l’imagine ! Comme d’apprendre des nouvelles choses tout au long de sa vie.
Tout commence par une discussion entre amis
Il y a quelques semaines, on discutait de l’évolution du travail avec des amis. Contrairement à son habitude, Alexis était inquiet : avec la généralisation du télétravail dans son activité, la plupart des visioconférences avaient lieu en anglais. De plus en plus souvent, une partie des échanges lui échappait. Alors, comment se lancer pour pratiquer l’anglais ?
En plaisantant, l’un de nous suggéra à Alexis de faire un voyage linguistique.
La discussion s’orienta rapidement sur les échanges linguistique que nous avions fait adolescents : chacun allait de sa petite anecdote sur ses voyages en immersion en anglais, en allemand, en espagnol - les incompréhensions, les victoires personnelles, les moments de solitude ou de grâce… “Mais je ne suis plus un ado, nous dit Alexis en riant. Et ce dont j’ai besoin, ce n’est pas de l’anglais pour le voyage mais pour faire avancer mes projets.”
Et pourquoi pas, finalement ?
Mais l’idée fit son chemin. Peu de temps après, Alexis nous déclara qu’il avait lu un article inspirant sur les voyages et les langues étrangères. Et si c’était le levier pour dépasser ses inhibitions finalement ? “Je pars faire le tour de l’Angleterre à vélo. Je me suis même inscrit à un cours d’anglais de base pour voyager en ligne. Ça change des guides d’anglais pratique pour le voyage ! Quoi qu’il arrive, ça va être une belle aventure.” Les jours qui suivirent, chacun lui envoya une phrase à connaître absolument quand on part dans un pays anglophone.
Les voyages sont faits de rencontres
A son retour, Alexis nous invita à dîner pour nous raconter son « voyage linguistique » comme il nous dit en riant. « L’objectif initial était d’apprendre l’anglais à l’étranger, nous confia-t-il. De se jeter à l’eau, de sortir de ma zone de confort pour m’obliger à pratiquer l’anglais.» Sur le ferry, il rencontra un Italien, Nicola, qui avait entrepris de voyager sans parler l’anglais. Pas un mot. Franchement téméraire ! Cette rencontre fut importante pour Alexis : lui maîtrisait déjà les bases en anglais pour voyager. Il n’avait vraiment aucune pression à se mettre, il apprendrait au fur et à mesure. Alexis est une personne très sociable. Mais il se rendit rapidement à l’évidence : le vélo lui permettait à peine d’échanger quelques formules de politesses dans les gîtes d’étape et les épiceries. « Le meilleur conseil qu’on m’ait donné, c’est de participer à un voyage organisé pour booster mon anglais. » Alexis, participer à un voyage organisé ? Nous étions estomaqués ! Il était vraiment prêt à apprendre l’anglais pour voyager dans les meilleurs conditions possible.
Partager ses passions…
Pourtant, le principe était simple : les échanges des premiers jours se résumèrent à parler l’anglais pour voyager. Demander son chemin, acheter un billet de train, trouver une boulangerie… or le but était bien de faire un voyage d’immersion en anglais. Pour cela, il fallait trouver d’autres personnes passionnées par la même chose que lui. Facile quand on voyage à vélo ! Il décida de rejoindre un groupe de cyclistes qui traversait le pays et mettre en pratique le bon adage : seul, on va plus vite, mais à plusieurs, on va plus loin ! Plus besoin d’inventer son itinéraire chaque jour et de s’inquiéter en cas de crevaison. Mais surtout, il pouvait discuter avec d’autres passionnés du cyclisme comme lui. Il se laissa porter, jusqu’à avoir l’impression d’être véritablement retourné en séjour linguistique anglais - dans le bon sens du terme. Car pour parler l’anglais en voyage, quoi de mieux que de visiter les incroyables paysages côtiers du sud de l’Angleterre et partager une bière avec une bande de joyeux cyclistes ?