100% approuvés par Shakespeare
Vous saviez peut-être déjà que les Anglais étaient les grands spécialistes des expressions cocasses, ou que le God Save the Queen avait pour origine l’opération de Louis XIV d’une fistule anale, mais on parie que vous ne saviez pas que le mot gossip a été inventé par Shakespeare, que l’anglais n’est pas la langue officielle des Etats-Unis, ou qu’il y a un lien entre l’étymologie de “Grande-Bretagne” et les tatouages de David Beckham.
Heureusement, Babbel est là pour vous apprendre toutes ces choses essentielles : plongez donc sans plus attendre dans nos 15 anecdotes illustrées sur la langue anglaise, approuvées par Shakespeare.
15 anecdotes illustrées sur la langue anglaise
- L’anglais est la langue officielle du ciel. Quelle que soit leur nationalité, les pilotes communiquent en anglais afin d’éviter tout problème de communication.
- Les Etats-Unis n’ont pas de langue officielle, du moins pas au niveau fédéral. Les gens partent juste du principe que c’est l’anglais.
- De son vivant, Shakespeare a enrichi la langue anglaise d’environ 1 700 mots. Parmi lesquels gossip, puking, moonbeam, eyeball, luggage, puppy dog, gloomy, bandit, advertising ou fashionable.
- En argot victorien, on appelait muffin-wallopers (de “muffin” et “to wallop“, “cogner sur”), les femmes (en général veuves et vieilles filles) qui aimaient se rassembler autour d’un thé et de petits gâteaux pour discuter des derniers potins. Les “gossip girls” victoriennes, quoi.
- La langue la plus proche de l’anglais est le frison, une langue germanique parlée dans certaines régions des Pays-Bas (la Frise) et d’Allemagne.
- Le mot goodbye est une contraction de “God be with ye.” Avis aux athées.
- Les capitonyms sont des mots dont le sens change selon qu’ils sont écrits avec ou sans majuscule. Par exemple Turkey (le pays) vs turkey (la dinde).
- La phrase “The quick brown fox jumps over the lazy dog” est un pangramme : elle contient les 26 lettres de l’alphabet anglais.
- En anglais, un virelangue s’appelle un “tongue twister” (littéralement un “tordeur de langue”). Le plus difficile est le suivant : “Sixth sick sheik’s sixth sheep’s sick”, soit “Le sixième mouton du sixième Cheik malade est malade”. Les chaussettes de l’archiduchesse peuvent aller se rhabiller.
- Les mots comme like, actually, honestly, basically que l’on emploie souvent mais qui n’ajoutent rien à la phrase, sont appelés “crutch words”, ou “mots béquilles“.
- À l’origine, le mot girl ne se référait pas à un genre spécifique : il signifiait “enfant” ou “jeune personne”.
- La révolution américaine est la raison pour laquelle il existe des différences à l’écrit entre l’anglais britannique et l’anglais américain (par exemple colour (GB) et color (USA). Un certain Noah Webster, décidé à libérer les Américains de la pédanterie de l’orthographe britannique, appelle à se débarrasser des lettres qui ne servent a rien dans des mots comme programme (GB), qui devient program (USA).
- Pour décrire quelque chose avec plusieurs adjectifs, il existe en anglais un ordre très spécifique dans lequel organiser ces adjectifs, dont les natifs n’ont pas forcément conscience, mais qu’ils utilisent instinctivement : quantité, opinion, taille, température, âge, forme, couleur, origines, matière, but. C’est pourquoi les green great dragons n’existent pas…
- Le deuxième plus long mot de la langue anglaise (après pneumonoultramicroscopicsilicovolcanoconiosis, qui est une maladie des poumons) est Hippopotomonstrosesquippedaliophobia et désigne, de manière assez ironique, la peur des mots longs.
- Étymologiquement, Great Britain signifierait “Great Land of the Tattooed” (grand pays des tatoués). Du mot grec “prettanoi” (tatoués) et du mot celte “brit” (de couleur claire, moucheté).